Question n° 91 - Abaissement du trottoir au croisement entre la rue de Morat et l’avenue du Général-Guisan

P.-A. Perritaz (PS)

Question

J'ai une question au sujet de la mobilité. Au croisement de la rue de Morat et de l'avenue du Général-Guisan, lorsque l'on vient du Tilleul et que l'on se dirige vers la patinoire Saint-Léonard, il y a un feu qui gère la circulation. Dans un premier temps ce feu était équipé d'un détecteur pour les cyclistes, afin qu'ils puissent aussi passer, et c'était bien. Dans un deuxième temps, ce feu était équipé d'un petit signal qui permettait aux cyclistes de passer au rouge s'ils se dirigeaient vers la droite, et c'était très bien. Dans un troisième temps, quelques mètres avant et quelques mètres après les feux, le trottoir a été abaissé, afin de permettre aux cyclistes de passer sur le trottoir pour traverser ce carrefour et se mettre en danger avec les piétons, et ça, ce n'est pas bien. Ma question:

Est-ce que dans un quatrième temps, le Service de la mobilité va construire une passerelle ou un tunnel, afin de faciliter le passage des cycles à ce carrefour?

Réponse du Conseil communal

Ce carrefour est un carrefour cantonal. En ce qui concerne l'épisode du radar, il faudrait poser la question au Service des ponts et chaussées, de même que pour ce qui est du petit signal jaune qui permettait de tourner à droite. Par contre, pour l'abaissement du trottoir, il y a eu une concertation entre le propriétaire, à savoir le Canton et le Service de la mobilité. Pourquoi? Tout simplement, parce que les personnes qui font du vélo se rendent compte qu'à ce feu il y a assez régulièrement du refoulement de trafic. Le refoulement provoque l'arrêt des voitures sur la voie cyclable. Il est vrai qu'à l'endroit où on permet aux cyclistes de monter sur le trottoir la largeur n'est pas très large. Néanmoins, ce trottoir s'élargit de manière substantielle et permet la cohabitation entre piétons et cyclistes. Cette manière de faire fonctionne très bien en ce qui concerne le trottoir qui va en direction de Marly et qui est complétement affecté à la mobilité cyclable. Celui-ci n'a jusqu'à ce jour apparemment pas attiré votre attention. Donc, oui, il est possible dans certains cas de faire cohabiter des vélos et des piétons. Ça demande chaque fois une analyse, un arbitrage et dans la mesure où les espaces publics des villes de notre pays sont contraints, le mythe de penser que nous pourrons un jour segmenter les voies de bus, les trottoirs, les voies cyclables en restera un et la cohabitation risque encore d'avoir de longues heures dans nos cités.

Andere Fragen des Generalrats